Ne faites pas semblant de ne pas savoir de quoi je parle, je sais avec certitude qu’il y en a parmi vous qui ne connaissent pas Charlie Schlingo. C’est une honte. Les autres ne savent peut être pas qu’il nous a quitté depuis bien longtemps déjà, un fait il est vrai peu couvert par la presse internationale.
C’est la sortie de sa biographie, réalisée en BD par deux de ses potes, qui m’a permis d’apprendre cette triste nouvelle. Si vous voulez découvrir un personnage qui avait le pouvoir magique de porter le chaos de ses BDs dans la vie réelle, jetez vous sur « Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps », de Florence Cestac et Jean Teulé. Non seulement j’ai beaucoup ris, mais en plus, on est ému, ce à quoi on ne s’attendait pas forcément au départ.
Si comme moi, le personnage vous fascine, vous n’aurez ensuite que l’embaras du choix. Une partie de son oeuvre est rééditée par l’Association, et je me suis laissé dire qu’on pouvait trouver l’intégralité des morceaux des Silvers d’Argent sur Deezer. Si vous ne connaissez pas ce (grand) gourpe de rock, dans lequel on trouvait entre autres Schlingo à la batterie et aux paroles et Tronchet à la guitare, jetez vous sur les chefs d’oeuvres que sont « le Cochon Rose » et « Laver les Saucisses », les seules chansons françaises assez litéraires pour que mon (ex) groupe accepte de les reprendre.