Maintenant que le buzz des chtits est passé, il est à nouveau ringard de boire de la bière du nord ou de la belgique, et à nouveau très hype de boire des trucs qui viennent d’ailleurs. Raison de plus pour ne pas toucher à ces machins de provenance douteuse, qui de toutes façons s’apparentent le plus souvent à de la flotte au houblon (au fait, Tof, je te confirme que ma Red Stripe est bien une import, et que je ne la trouve pas moins dégueulasse).
C’était compter sans mes potes d’Hyper Boisson, toujours prêts à me faire jeter mon pognon par les fenêtres pour gouter quelque fantastique nouveautée. Je me suis donc retrouvé à boire des trucs venant d’Ecosse, du Canada et des Etats Unis assez régulièrement ces derniers temps. Et contre toute attente, certain de ces produits m’ont absolument embalés.
Great Divide, tout d’abord, propose quelques petites merveilles à l’amertume violente et typique des houblons qu’on cultive de l’autre coté de l’Atlantique. Je suis particulièrement emballé par plusieurs variantes de leur Stout Impériale, la Yéti. On citera en particulier celle qui a vieilli sur des copeaux de chène et du café expresso. Ca vaut des points. Je suis également amoureux de leur double IPA, dont l’amertume vous poursuit de longues heures durant. Je suis un peu moins convaicu par leur Smoked Baltic Porter, troisième variété que j’ai pu gouter, qui manque un peu de personalité par rapport aux deux autres.
Flying Dog propose des blondes un peu moins violentes sur le houblon, même si j’aime tout de même bien leur double IPA, qui fait un apéro tout à fait décent. C’est surtout du coté des brunes que j’aprécie leur travail, avec une porter dédiée à la mémoire de Hunter Thompson et qui ne manque pas de personalité, ou encore une Cofee Stout plus sucrée que celle de Great Divide, sans tomber dans l’indécent bien entendu.
Brew Dog, enfin, représente l’archétype de la bière que je n’aurais jamais achetée si je m’étais arrêté à l’étiquette (et au prix…). Comment ne pas se méfier d’une brasserie qui se définit comme « the epitome of pure punk »… Et on aurait bien tort. Leur Hardcore IPA, sous un nom accrocheur à souhait, cache une amertume à la fois très marquée et bien complexe, du genre qui non seulement reste longtemps sur le palai mais de plus y ramène régulièrement notre attention de par ses subtilités. Leur Tokyo, une stout hyper forte et légèrement acide, n’est pas sans intérêt non plus, quoi que franchement surprenante. Il me reste pas mal de choses à gouter chez eux, car je reste pour l’instant coincé sur la Hardcore qui est devenu mon apéro favori, mais il faudra que je m’intéresse au reste… sans aller jusqu’à tester la Tactical Nuclear Penguin (une bière dont le degré d’alcool est augmenté via un genre de distilation à froid utilisant la différence de température de congélation de l’alcool), parcequ’une canette à 60 euros, faut pas déconner non plus, hein…
Tient, la bannière déconne sous IE…
Là au moins je comprends pratiquement tout.
Cool les Ting Tings. Y a 3 ans, quand j’écoutais cet album, j’aimais bien aussi l’album It’s Blitz des Yeah Yeah Yeah.
IE c’est tout pourri !
Ben je suis désolé, mais moi, j’aime bien la Red Stripe, comme toutes les bières dégeulasses d’ailleurs, mais faut dire que je suis pas du genre à mettre 60 € pour une canette. On n’a pas les mêmes valeurs, pis c’est tout. Au fait, beaucoup plus joli ton blog maintenant. Sinon, Mr et Mme Lacouilledroite ont une fille. Comment l’appellent-ils ? Réponse : Mala.
Désolé.